Salade tiède de respounchous

Après la cueillette dans les champs aveyronnais, je tente cette recette traditionnelle de salade gourmande.

Ingrédients :
– des respounchous (kesako?)
– des lardons
– des œufs
– du vinaigre balsamique
(aucune quantité n’est indiquée, c’est un peu en fonction de ce qu’on a sous la main)

Préparer les respounchous (jeunes pousses de tamier commun). Les laver, ne conserver que les 10 à 15 centimètres de tête.

Les blanchir et jeter l’eau. Puis les cuire 8-10 minutes dans de l’eau salée.

Cuire les œufs durs. Les laisser refroidir puis les hacher.

Griller les lardons à la poêle. Ajouter les respounchous en fin de cuisson pour un aller-retour. Réserver.

Déglacer la poêle avec du vinaigre balsamique. Laisser réduire.

Servir les respounchous mélangés aux lardons et aux œufs. Verser le vinaigre balsamique réduit.

Faudra repasser pour le look de mon assiette mais le plat n’a pas duré 10 minutes. L’œuf et la douceur du vinaigre balsamique réduit viennent contrebalncer l’amertume des respounchous. Perfecto.

12 thoughts on “Salade tiède de respounchous

  1. gâtée par la récolte d’un voisin (nous sommes Tarnais), je cherche une recette sur le net et tombe sur ce blog… « y a pu ka »….. un grand merci donc !

    1. Sympathique votre voisin 😉
      Recette fournie par Robert et sa femme, agriculteur en Aveyron, puis testée et approuvée par moi et des amis.
      J’espère que vous vous régalerez.

      1. pas bonne la recette,la cuisson pas plus de ‘4 mn ,sinon s’est du fiel ,encore une personne qui donne des conseils ,sans connaitre le produit,il est impossible de manger des réponges cuit pendant plus de 8 mn.

        1. les respounchous un regal si on sais bien les preparer il faut les blanchir 4 a 5 minutes dans l’eau bouillante tres vinaigrée pour enlever l’amertume quand les responchous deviennes couleur violet les egouter et les rincer sous l’eau froide
          il ne sont plus amers
          faire revenir des lardons fumés et les deglacer au vinaigre balsamique
          y ajouter des oeufs durs saler poivrer et melanger avant de les manger !! un vrai regal asssuré

  2. A mon avis, trois minutes à l’eau bouillante suffisent largement, sinon vous aurez de la colle …
    Je sers les respounchous avec des oeufs dur, coupés en deux et frit à la poêle.

  3. Cinq minutes dans l’eau bouillante auront suffi.
    Je suivrai le conseil de Bernard VIZIER la prochaine fois : 3 à 4 minutes dans l’eau bouillante suffisent. Tout dépend de la taille des respounchous …

  4. Et bien, une vague soudaine de commentaire sur cette recette pourtant ancienne.

    Par contre, je me dois de vous répondre :
    La cuisson des respounchous diffère selon les familles et les goûts. Du côté de Villefranche-de-Rouergue, certains les cuisent jusqu’à 10 minutes. Et comme indiqué ici, cette recette m’a été fournie par un agriculteur à la retraite du coin, qui m’avait emmenée les cueillir.

    Selon certains, plus on les cuit, plus ils sont mous, certes, mais moins ils sont amers. Je testerai une cuisson plus courte si l’occasion m’en est donnée.

    Tout est question de goût et vive la liberté de cuisiner comme on le souhaite !

  5. Cru c’est meilleur…… comme une salade de pissenlits avec des lardons poêlés, des œufs mollets et du vinaigre balsamique blanc…. l’amertume vient surtout à la cuisson…..

  6. Belle recette mais je suis très surprise de ne pas voir les recommandations qui accompagne d’ordinaire la consommation de cette plante qui crue ou vieille (même cuite) est toxique et qui chez les personnes fragiles, malades ou/et ayant des problèmes de reins peut entraîner de gros problèmes de santé. Je suis aussi surprise aussi qu’il ne soit pas indiqué non plus qu’il faut plusieurs eaux de cuisson pour enlever tous les agents toxiques de a plante.

    1. Bonjour, merci de vos commentaires.

      Je n’ai pas trouvé de confirmation sur la toxicité que vous évoquez, auriez-vous un lien ?
      De nombreuses parties du tamier commun (Dioscorea communis) sont toxique : les baies, les tubercules, le bas de la tige, la racine. On en déguste donc que les têtes (jeunes pousses, de là vient peut-être votre remarque sur les vieilles pousses de tamier ?), crues ou cuites, plus ou moins longtemps selon les goûts et les habitudes familiales. Là aucune toxicité ne semble avoir été constatée.

      Je vous invite par exemple à poursuivre la lecture ici :
      http://proto.vdt-hosting.fr/vdt2013-wp/?dossiers=le-tamier-on-va-aux-respountjous
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Dioscorea_communis

  7. Et bien si ce plat est amer, c’est une chance. L’amertume est à développer, à sublimer dans ce plat. Tel le réconfort d’un bon café, l’amertume des respounchous s’apprivoise.

    Pour cela, faire blanchir les respounchous, puis les cuire dans une nouvelle eau durant 10 minutes environ. Tester le craquant pour adapter les deux dernières minutes de cuissons.
    Ils se marient avec des pomme-de-terres, des œufs durs et de l’oignons légèrement revenus dans un peu de beurre. arrosé d’un filet de vinaigre de vin (attention au balsamique => café sucré). Assaisonné de poivre et de sel.

    Si le plat se mange froid, il est agréable de l’avoir préparé à l’avance et mis au frigo, avant de le servir accompagné de respounchous tièdes. C’est ainsi qu’ils développent tous leurs arômes.

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