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Comment photographier correctement son assiette ?

Je n’ai pas besoin de vous faire un dessin – ou une photo. Si vous lisez ceci, vous avez probablement parcouru mon blog et vous vous êtes interrogé à un moment ou à un autre sur la totale dichotomie dans mes articles, entre l’enthousiasme de mes recettes et la tristesse de mes photos. Oui, je suis nulle comme photographe. Et parfois ça craint quand on explique aux gens que, si si, ce truc vert et huileux c’est très bon. Donc j’ai décidé – ou plutôt j’avance progressivement dans mon processus de décision – d’y remédier. Mais comment ?

 

Progressivement car cela fait bientôt 5 ans que je tiens ce blog, 4 ans que je parle d’acquérir un reflex, 3 ans que j’oublie d’économiser pour, 2 ans que je finis par trouver mes photos prises avec mon smartphone pas trop mal, 1 an que mes amis sont polis. Et 5 jours qu’une amie m’a demandé de l’aider à faire son repas de mariage pour 180 personnes : lorsque je lui ai montré les choses que j’avais déjà réalisées pour ce type d’occasion, elle a été inspirée… mais à vraiment du faire preuve d’imagination. J’étais face à la réalité : mes photos sont moches et donne rarement envie. Il faut que je prenne les choses en main.

Alors sus à Google et je trouve ça, ce qui ne m’encourage pas beaucoup :
« Le type de photos que tu envisages n’est pas aussi simple que cela. La photo culinaire (comme sur les livres de cuisine) est une photo faite en studio donc avec contrôle des éclairages (boite à lumière, flashs indirects et/ou spots ,diffuseurs) et les couleurs sont avivées par des procédés non culinaires (bicarbonate de soude pour rendre plus vert les légumes par ex.) En plus de cela il faut un matériel haut de gamme car souvent moyen format type Hasseblad avec petit téléobjectif à grande ouverture.
festivalinterphoto2009En tant qu’ amateur tu peux tenter l’ aventure avec les moyens dont tu disposes mais les résultats (même en maîtrisant les lumières et avec un mini-studio) ne seront pas comparables à tes références. En résumé un mini-studio (boite blanche avec 3 cotés ouverts 50 cm.), un reflex muni d’un 50mm f:1.8 + un flash externe + un boite à lumière le tout environ 1000€ (le bridge ne convient pas pour cet utilisation). Ta passion et ton budget sont-ils en accord? « 
(source : http://www.parlonsphoto.com/ftopic103389-debutante-et-photo-culinaire.html)

Ensuite, une bloggueuse, Chef Nini, donne quelques conseils photographiques. Un photographe se fend aussi de quelques indications. Mais je me sens totalement coincée avec un appareil photo dans les mains, je n’ai jamais su cadrer. Et oui, je suis polyvalente et plutôt débrouillarde mais je suis meilleure pour poser du carrelage (testé dans ma cuisine, et je suis pas brillante) que pour prendre des photos. A quoi bon investir dans un appareil si c’est la photographe qu’il faut remplacer !

Vous avez des idées ? Des conseils ? Vous voulez me prêter votre reflex pour que je m’entraîne ? En attendant, à défaut de trouver ici de jolies photos, rendez-vous dans l’un des festivals de photos culinaires : le Concours International de Photo Culinaire d’Oloron Saint-Marie dans les Pyrennées qui en est à sa 3e éditions ou le Festival Internationnal de la Photographie Culinaire dont la 2nde édition aura lieu à Paris en novembre et qui illustre cet article (visuels de l’édition 2009). Mais ça ce sera dans un prochain article…

Pour clôre celui-ci qui ne m’aura pas beaucoup fait progresser – mais ne perdons pas espoir – une citation glânée au cours de mes pérégrinations web et photographiques : « Je suis triste de ne pas pouvoir photographier les odeurs. J’aurais voulu, hier, photographier celles de l’armoire à épicerie de grand-mère. » (Jacques-Henri Lartigue) Je vais déjà me contenter de manger mon dîner.

3 thoughts on “Comment photographier correctement son assiette ?

  1. Je suis meilleure en photographe en herbe qu’en cuistotte et je dois dire que la photo culinaire c’est hyper dure, déjà parce que tu peux avoir des plats perfumés et onctueux qui ne ressemblent pas à grand chose dans l’assiette et ensuite, la lumière. Il faut savoir la doser comme toi tu fais avec les épices dans tes plats. Alors déjà oublie totalement le flash qui est vendu sur ton appareil photo. A banir! Sa lumière blanche est dévastatrice. Le mieux est d’avoir un reflex et d’acheter un flash cobra, qui te permet de créer une lumière indirecte et chaude en l’orientant vers le haut. Si tu n’as pas de reflex, alors rajoute de la lumière chaude dans ton appart mais surtout pas le flash du tel portable!!!! Bon shooting culinaire! besitos

  2. Franchement, pas besoin dans un premier temps de taper dans les 1000€, je pense.

    Perso, je me suis doté petit à petit d’un Nikon D40 que tu dois pouvoir trouver à env. 300€ d’occaz en très bon état. Pour l’objectif, tu peux commencer avec le 18-55 fourni, mais à condition d’être dans une bonne lumière. Si comme moi, tu fais tes photos le soir ou sous les nuages, alors, tu n’échappera pas à quelques accessoire supplémentaires :
    – un 50mm f/1.8 (tu en as de 75 à 130€)
    – un flash cobra (l’idéal en nikon SB-600 à 250€)
    – un pied (une 30aine d’euros si t’as pas besoin de l’emmener en voyage).

    En tout, sans le flash, tu peux t’en sortir pour moins de 500€ et te faire offrir le flash plus tard.

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