Faut-il faire un Fraisier ou un Royal Double Chocolat avec Alsa Lenôtre ?

Parce que chacun à ses points forts et ses points faibles, que parfois le point faible c’est la cuisine, et bien il existe des préparations pour dessert qui peuvent faire leur petit effet sans nécessiter une dose mortelle d’angoisse  lors de la réalisation. J’ai testé les nouvelles préparations Alsa-Lenôtre, réalisation, observation, dégustation du Fraisier et du Royal double chocolat : et bien je recommande.

Je dois d’abord dire que bien sûr j’étais très sceptique. Quand on fait les choses soit même, on a du mal à revenir vers l’industriel. En même temps, la cuisine, quand on ne pratique pas souvent, c’est parfois impressionant et les recettes ne sont pas toujours d’une absolue simplicité ou pédagogie.

La pédagogie en matière de recettes de cuisine

Et oui, il y a des choses qui nous semble si évident qu’on ne détaille pas quand on rédige nos recettes. Moi même, il m’arrive de demander des précisions à d’autres blogueuses car certains aspects de la marche à suivre sont éludés par habitude et m’échappe. Il m’est également arrivé qu’on me signale des points obscures sur mes recettes… Bref, se lancer pour plein de raison peut être difficile et décourangeant.

L’avantage de ces deux recettes Alsa-Lenôtre c’est d’abord la clarté des explications. Photos à l’appui, et même vidéo pour qui veut cuisiner hightech, chaque étape de préparation est détaillée. Difficile de se tromper. Les ingrédients secs étant déjà pré-dosés et mélangés, l’organisation est grandement facilité. Il vous reste à acheter : du lait, de la crème fleurette entière et, pour le fraisier, des fraises bien entendu.

Le strict minimum du matériel… ou presque

Il vous faudra des saladiers, une casserole, une spatule et un fouet. Enfin, vous devez monter de la chantilly donc un batteur est le bienvenu mais, à défaut, un peu de muscle dans le bras et c’est parti. Le cadre à pâtisserie, ustensile plus rare dans une cuisine amateur, est fourni. Donc on peut faire ça dans quasiment n’importe quelle cuisine.

Mais qui dit « préparation toute faite » ne dit pas « super rapide à faire ».

Vous êtes prévenu, il y en a quand même pour plus d’une heure de préparation. On y va tranquillement, on lit bien, on vérifie, on monte proprement le gateau. Et ensuite on laisse au moins 2 à 3h au réfrigérateur pour que ça prenne. Voir on fait la veille, encore meilleur.

L’aspect, dans mon cas, n’était pas aussi réussi que sur les photos, notamment car j’ai coupé mes fonds de gâteau pile à la taille du cadre et, avec le retreint naturel, les couches n’étaient pas parfaitement isolée (surtout visible sur le fraisier). Mais franchement les personnes ayant gouté trouvaient la présentation très bien (surtout le fraisier encore une fois!).

Et le goût alors ?

Quasiment à l’unanimité, et pourtant moins impressionant à regarder que son homologue à la fraise, le Royal Double Chocolat a été élu « excellent gâteau au chocolat » : son goût bien fort en cacao, sa texture dense et crémeuse ont plu à tout le monde – moi y compris. Et c’est vrai que le gâteau, par rapport à une recette faite avec des ingrédients non préparés, est plus rapide à faire et on n’a pas de risque de se louper. Vraiment je suis convaincue.

Le Fraisier, qui attirait d’abord beaucoup plus, est bon mais moins passionant. Celui là fait un peu plus « industriel ». Ceci dit, c’est sur que la génoise est carrément plus rapide à faire qu’une vrai et que la crème comme le napage sont très faciles à réaliser. Il a pour également lui d’être très frais (nous l’avons mangé au gouter mais il ferait un très bon dessert après un repas copieux) et il fait vraiment vraiment son effet. Voilà de quoi briller en société sans perdre son latin en cuisine.