absinthe

Absinthe du jardin, léger et divin

Lors d’une récente escapade, j’ai dégusté avec plaisir de l’absinthe maison. L’absinthe, boisson interdite en 1915, boisson des artistes, peintres et écrivains, la Fée verte renaît de ces cendres et réapparaît dans nos salons. Celle-ci était unique en son genre : pas de coloration blanche quand on y ajoute de l’eau, on la déguste nature, juste sortie de la bouteille. Une légère amertume, très peu sucrée, cette absinthe était fameuse et rafraichissante. Interview d’une faiseuse d’absinthe.

Vaste problème que celui de l’absinthe : auréolé de grands mystères insondables, pas de proportion, une presque totale liberté d’action, elle nécessite surtout beaucoup de plaisir et l’esprit d’aventure…
A part ceci, et sans trop insister sur la nécessité de cueillir l’absinthe au crépuscule d’une nuit de pleine lune à l’aide de ciseaux d’argent et d’incantations païennes, il te faut faire macérer des feuilles d’absinthe fraîches et grossièrement hachées, de l’anis, du clou de girofle, voire de l’hysope et un zeste de citron dans 1 litre de vin blanc 24h. Ensuite tu filtres, tu ajoutes de l’eau de vie (50cl pour 1l de vin blanc, environ) et tu mets en bouteille. Il faut ensuite attendre patiemment 3 mois.
Et voilà ! Le côté aléatoire/inspiration farfelue du moment fait de chaque absinthe nouvelle une nouvelle expérience… il existe peu d’amateurs… on se demande pourquoi ! L’année dernière, je l’ai préparée avec des feuilles de fin d’été + du vin gris… nous l’avons baptisée « la sauvage » et tout est dit !

Alors, inspiré par la poésie de l’absinthe ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *