Ce soir, en rentrant vers 20h30 d’une longue journée de travail, fatiguée et morte de faim, j’ai eu l’envie soudaine de me faire un risotto – raté donc pour manger vite mais au moins la garantie de manger bien. Je me suis alors souvenue de ma rencontre avec Pascal du blog Cesstra en mai 2009… L’occasion de revoir les bases d’un bon risotto. Testé et approuvé.
Pour ceux qui ont suivi mes aventures à l’époque, j’avais alors participé à un concours de cuisine à la Foire de Paris. Face notamment à Pascal en final, je suis arrivée seconde derrière son merveilleux risotto. Imaginez : même froid il était délicieux.
Ce soir je suis donc allée étudier sa recette, je dirais même sa fiche technique sur le risotto. Histoire de voir en quoi il differait du mien… Réponse en quelques extraits.
Le vocabulaire
Chaque monde, chaque pays a son vocabulaire. La cuisine italienne ne déroge pas à la règle. La première différence avec mes recettes tient dans le détail des appelations et ça me tient à coeur : je faisais la tostatura, le mantecare… Mais sans la poésie des mots ! Facheux.
Le bon ustensile
Souvent je fais mon risotto dans une casserole classique. Erreur ! Il vaut mieux le réaliser dans un fait-tout, ou une casserole large à fond épais… Bref il faut de la surface et une répartition homogène de la chaleur.
Le choc thermique
On met du vin blanc. Certes mais quand ? Je ne m’étais jamais vraiment posé la question… Et bien juste après la tostatura pour créer un choc thermique et favoriser la libération de l’amidon du riz. C’est en effet l’amidon qui ensuite permettra de lier l’ensemble.
Le beurre
Et pourtant je suis bretonne. Si vous avez parcouru ce blog, vous savez que je ne rechine jamais à utiliser du beurre, toujours demi-sel, dans mes recettes – qu’elles soient salées ou sucrées. Et bien je n’en utilisais pas autant que Pascal dans mon risotto… Et il faut avoué que c’est divin, onctueux… en un mot : beurré.
Les disgressions du soir
Pascal m’en voudra certainement… J’ai utilisé un bouillon Knor et du parmesan en poudre. Et oui, c’est un risotto improvisé en milieu de semaine, j’ai fait comme j’ai pu. J’ai aussi cuit le risotto et fait autre chose en même temps (couper les champignons, mis la table…). Par contre j’ai respecté le temps pour chaque étape et j’ai dégusté avec attention.
Verdict
Mon risotto était délicieux. Riche. Non, richissime. Crémeux, ferme et fondant. Certainement pas aussi fin que si j’avais utilisé de meilleurs ingrédients, j’aurais également pu corser un peu le bouillon. Mais définitivement, c’était un plat de fête en pleine semaine. Et finalement, pas si long que ça à préparer, j’en ai eu pour 35 minutes de la prise de décision à la dégustation.
Mais non, je ne t’en veux pas d’avoir utilisé un cube (au concours, je n’avais que ça d’ailleurs). Un petit peu d’avoir utilisé du parmesan en poudre, mais après tout, y’a pas de règle en cuisine. Le tout, c’est qu’on se régale !!
En tout cas, content que la synthèse de tout ce que j’ai pu lire sur le risotto (car ma fiche n’est qu’un synthèse, je n’ai rien inventé) t’ai plu 😉 !!
Et félicitations pour ton blog que je suis très régulièrement !! Il est ESSTRA !! 😀
Plus de deux ans après je continue à passer ta recette et tes notes précieuses à chaque personne charmée par mon risotto! C’est si bon.