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Caïpirinha etcaetera

Je reviens juste du Brésil, retour à Paris sous un joli soleil. Très heureuse de ce merveilleux voyage, heureuse aussi de retrouver ma vie parisienne. Alors pour la reprise, mon premier article : la recette de la caïpinrinha et quelques variantes découvertes et testées.

D’abord une observation, chacun fait un peu la caïpirinha comme il veut, et les variantes sont aussi nombreuses que ses consommateurs. Il y a tout de même une base classique, réalisée sans shaker à consommer à la paille pour ne pas boire tout l’alcool dès la première gorgée.

Ingrédients pour un verre :
– 1/2 citron vert ou un entier s’il est petit
– deux cuillères à soupe de sucre en poudre (si vous êtes brésiliens – beaucoup moins, poco açucar, si vous êtes moi)
– glace très grossièrement pilée
– environ 5ml de cachaça

Couper le citron vert en deux dans la longueur. Couper chaque demi-citron en quartiers, puis en retirer la partie blanche centrale, responsable de l’amertume. Couper ensuite en gros cube.

Mettre le citron découpé dans un verre large et bas (type verre à whisky) puis le sucre en poudre. Écraser le tout à l’aide d’un pilon. Remplir ensuite le verre de glace. Verser enfin la cachaça en dosant selon la force qu’on souhaite donner au cocktail. Remuer avec une cuillère.

Servir avec une paille coupée en deux.
Souvent les deux morceaux n’ont pas la même longueur. Il paraît que le plus long permet de boire au fond du verre, là où c’est moins fort en alcool car les glaçons fondent. Moi je buvais avec les deux en même temps…

Qu’est-ce que la cachaça ?
Alcool blanc paysan par excellence, il en existerait plus de 4000 sortes, fabriquées par quelques grandes entreprises qui distribuent leur produit à l’étranger mais surtout par de très nombreuses « maisons » locales, écoulant leur stock au marché, parfois très local. Désignée aussi sous les noms d’aguardente (eau-de-vie) ou pinga (gnôle), elle peut s’appeler suivant les régions branquinha, birita, caninha, gas, óleo… La cachaça est distillée à 40°, et immédiatement embouteillée, contrairement au rhum agricole, qui lui est distillé à 65-75° et veilli en foudres de chêne puis ramené aux degrés souhaités par adjonction d’eau de source. (source Wikipédia)

Quelles variantes au Brésil et ailleurs ?
La caïpirinha n’en est plus une si on change l’alcool qu’elle contient. J’ai vu sur les cartes des bars et restaurants : caïpivodka, appelée également caïpiroska, caïpissima, avec du rhum blanc, mais également moins souvent caïpisaké (oui oui). Sinon, variante sur la base de la cachaça : la caïpifruta, avec les fruits que vous avez sous la main. Et celles dont j’ai entendu parler mais que je n’ai pas croisées : la caïpiranha, en ajoutant du Tabasco, et la caïllassepirinha en rajoutant beaucoup de cachaça.

La caïpirinha de la photo
Une des meilleures du séjour. Dégustées dans un très bon restaurant du centre historique de Paraty. Elle accompagnait une moqueca de poisson, en musique, et le mariage était idéal. Le citron ainsi présenté est une excellente idée de déco pour un cocktail ou un plat… NB : je cherche la recette de la moqueca, je teste. Et  si je retrouve les saveurs de Paraty, je la publie.

2 thoughts on “Caïpirinha etcaetera

  1. Dans un peu plus d’un mois, je vais voir ma tante à Paraty, donc si tu as besoin d’une info particulière, je peux te la chercher sur place, la langue n’est pas un problème..
    Laetitia

  2. Dans un peu plus d’un mois, je vais voir ma tante à Paraty, donc si tu as besoin d’une info particulière, je peux te la chercher sur place, la langue n’est pas un problème..
    Laetitia

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