Et la Cité de la Gastronomie s’implantera à…

Demain vendredi 11 janvier, le choix de la ville retenue pour accueillir la future Cité de la gastronomie devrait être connu. Les cinq finalistes – Beaune, Dijon, Lyon, Tours et Paris-Rungis – attendent le verdict alors que se précise dans la presse une possible implantation dans plusieurs villes. Petit tour d’horizon et mise en bouche.

Pourquoi une Cité de la gastronomie ?

Le projet d’une Cité de la gastronomie est la continuité de l’inscription du « repas gastronomique des Français » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (PCI). C’est est un projet de valorisation culturelle, économique et touristique d’un élément du patrimoine vivant auquel les Français sont très attachés et pour lequel de nombreux étrangers choisissent chaque année de se rendre en France. Le projet est porté par la Mission Française du Patrimoine et des Cultures Alimentaires (MFPCA).

> brochure à propos du projet de Cité de la gastronomie

Cinq finalistes aux nombreux atouts

Dijon : Pays de la célèbre moutarde, bien sûr, mais aussi de nombreux produits alimentaires réputés, Dijon est le berceau de la Foire internationale et gastronomique et disposent de centres de formation et de recherche réputés comme le centre des sciences du goût, la chaire Unesco sur la culture et les traditions du vin, le pôle de compétitivité Vitagora goût-nutrition-santé.
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Beaune : Joyaux au cœur de la Bourgogne – région sur-représentée dans la sélection des finalistes – Beaune bénéficie d’une notoriété internationnale par sa situation au cœur des vignobles et sa réputation gastronomique. Les projections de la future Cité tablent sur 750 000 visiteurs par an, soit bien plus que les autres candidates.
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Lyon : Ville déjà référente en matière de gastronomie, Lyon voit son projet est porté par 64 chefs étoilés autour de la figure mythique Paul Bocuse.
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Tours : C’est ici que le projet d’inscription patrimoine culturel immatériel de l’humanité a été porté, par l’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation. La ville accueille également Eurogusto, la biennale européenne du goût, de la biodiversité et des cultures alimentaires.
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Paris-Rungis : On ne présente plus Rungis, le plus grand marché de produits au monde. Rungis s’associe au projet du Grand Paris et bénéficierait de nouvelles voies de desserte comme une ligne de tramway et une station de métro.
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Et pourquoi pas un ticket gagnant pour plusieurs villes ?

Car le patrimoine gastronomique français est si riche et vaste qu’il pourrait s’inscrire dans plusieurs villes emblématiques ? De nombreux titres en parlent, Le Monde notamment. Jean-Michel Daclin, l’adjoint au maire de Lyon chargé du tourisme, envisage même un ticket « Dijon-Lyon », la première étant « légitime pour le vin » et la seconde « pour la nourriture ». Mais quelle cohérence pour le public ? Cela semble être une façon d’apaiser les esprits dans l’attente sous tension du verdict plutôt qu’une véritable alternative. Mais nous le saurons peut-être demain !

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